Dialogue interreligieux

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

À Jérusalem, une marche interreligieuse pour la paix

Reportage 

Juifs, chrétiens et musulmans ont prié ensemble pour la paix, l’égalité et la justice à l’occasion d’une marche qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes, mercredi 10 mai à Jérusalem, dans un contexte de regain de tensions entre Israël et la bande de Gaza.

  • Clémence Levant (correspondance particulière à Jérusalem), 
 
À Jérusalem, une marche interreligieuse pour la paix
 
Une marche interreligieuse a rassemblé plusieurs centaines de personnes, mercredi 10 mai à Jérusalem, dans un contexte de regain de tensions entre Israël et la bande de Gaza.ATEF SAFADI/EFE/MAXPPP

Imams, prêtres, pasteurs et rabbins (au masculin et au féminin pour les deux derniers), bras dessus, bras dessous dans la rue de Jaffa. Dans cette artère vivante et commerçante de Jérusalem-Ouest, le cortège laisse les passants interloqués. Les Israéliens n’ont pas l’habitude des événements interreligieux. D’autant plus qu’ils se déroulent rarement dans l’espace public.

L’invitation a été lancée par l’organisation Rabbins pour les droits de l’homme. Ses dirigeants se sont directement inspirés d’une autre marche, celle du rabbin Abraham Yehoshua Heschel et de Martin Luther King aux États-Unis en 1965.

« Leur marche commune est un exemple de leadership religieux courageux, expose Avi Dabush, directeur exécutif de Rabbins pour les droits de l’homme. Leur idée trouve un écho dans cette société israélienne profondément divisée, où les espaces publics sont devenus des terrains propices au fanatisme religieux et à la violence. »

Perturbations par des juifs radicaux

Quelques centaines de personnes ont répondu à l’appel. Beaucoup de juifs israéliens. Quelques chrétiens (tous étrangers). Quelques musulmans. Des chants, en hébreu, montent du petit groupe qui avance tranquillement dans une lumière dorée de fin de journée. Ils parlent de paix. « Dans l’obscurité actuelle, il est important de rester du côté de la lumière, du dialogue et de la solidarité. C’est vrai aujourd’hui plus que jamais », lance la rabbin Tamar Elad-Appelbaum, en référence aux échanges de roquettes entre la bande de Gaza et Israël ces deux derniers jours.

Les organisateurs ont pensé annuler la marche, prévue depuis une semaine, la situation se tendant progressivement. « On ne voulait pas politiser l’événement, qui était avant tout spirituel. Mais il était important d’être ensemble. C’est la première étape pour amorcer un changement dans les mentalités », souligne Avi Dabush.

Le rassemblement sera malgré tout perturbé par un groupe de jeunes juifs radicaux, tentant de couvrir les prises de parole successives avec leurs cris : « Mort aux terroristes. » Une référence aux Palestiniens de Gaza, auteurs des tirs qui ont survolé Tel-Aviv ce mercredi 10 mai.

« Les modérés ne lèvent pas la voix »

La marche interreligieuse précède d’une semaine une autre marche, celle des drapeaux, organisée tous les ans par l’ultradroite sioniste et religieuse à travers le quartier musulman de la Vieille Ville de Jérusalem, à l’occasion du Jour de Jérusalem. « Cette voix, c’est celle de la droite religieuse. C’est la seule qu’on entend aujourd’hui », soupire Zevi. Kippa tricotée, tsitsit aux coins du pantalon et barbe frisée, le jeune blogueur est issu d’une communauté juive hassidique. Ses vidéos parlent de dialogue interreligieux.

Il poursuit : « Comme partout, ce sont les discours extrémistes qui ont pignon sur rue, parce que les modérés ne lèvent pas la voix. Cette marche, c’est l’occasion de le faire. Elle montre qu’il est possible d’avoir une vision commune et de croire aux droits de l’homme sans quitter la religion. »

Dans un pays où la religion n’est pas séparée de l’État, le dialogue entre les différentes communautés doit forcément passer par la religion pour porter ses fruits. Mais les organisations qui travaillent dans le dialogue interreligieux le savent, ils s’adressent souvent déjà à ceux qui sont convaincus, et peinent à intéresser un plus large public.

« Dans l’idéal, nous aimerions parvenir à créer un groupe de dirigeants issus de différentes communautés religieuses et influents dans la sphère publique, espère Avi Dabush. Ils serviraient d’exemple. Les gens pourraient voir que la religion ne fait pas seulement partie de ce qui est mal, mais qu’elle fait aussi partie du tikkoun olam, c’est-à-dire qu’elle contribue activement à améliorer le monde. »

Lecture spirituelle pour l’été : Jacques Ellul, théologien de l’espérance

Critique 

Le penseur protestant Jacques Ellul (1912-1994) a décrypté toute sa vie « les mutations considérables de notre temps », en cherchant à répondre à la question : « Comment vivre en chrétien dans ce monde technicien ? » Trente ans après sa mort, son œuvre n’a rien perdu de sa pertinence.

  • Christel Juquois, 

 

Lecture spirituelle pour l’été : Jacques Ellul, théologien de l’espérance
 
Jacques Ellul, le 19 mai 2004. Penseur protestant, Jacques Ellul invite ses lecteurs à se mettre à l’écoute de la Bible, et à s’appuyer sur la foi en l’Incarnation et en la Résurrection pour inventer un mode de vie libérateur. Sa pensée est un appel constant au « non-conformisme ».JEAN FRANÇOIS GROUSSET / MAXPPP

Prier 15 jours avec Jacques Ellul

par Frédéric Rognon

Nouvelle Cité, 128 p., 13,90 €

Frédéric Rognon est professeur de philosophie des religions à l’université de Strasbourg. Il a déjà consacré sept ouvrages à la pensée de Jacques Ellul. Il s’attache ici à nous présenter sa spiritualité, en avertissant le lecteur : « Passer quinze jours avec Jacques Ellul, à raison d’un texte à méditer chaque jour, c’est entrer dans une aventure particulièrement “corrosive”. »

La pensée d’Ellul est en effet un appel constant au « non-conformisme », dans une société où la technique est devenue le nouveau « sacré » contemporain, de laquelle seule l’être humain attend son salut. La course aux technologies, à la production, à la consommation sans limites, est une absurdité mortifère dont il faut se libérer. Comment ?

 

Par la prière, d’abord. L’homme contemporain ne prie plus, parce qu’il en a perdu le sens véritable : une « rencontre de la personne vivante avec le Dieu vivant ». Une seule raison de prier subsiste aujourd’hui, « c’est d’accepter d’obéir au commandement », écrit Ellul : « Veillez et priez », demande le Christ. L’écouter « relève de la liberté, celle d’un enfant de Dieu qui se place face à son Père pour accueillir sa Parole et en vivre. »

L’auteur montre ensuite comment, chez Ellul, la prière, la foi et l’espérance sont les armes nécessaires d’un combat contre l’absence et le silence de Dieu, la « déréliction ». Il lance au lecteur l’invitation à se mettre à l’écoute de la Bible, et à s’appuyer sur la foi en l’Incarnation et en la Résurrection pour inventer un mode de vie libérateur, ordonné à une éthique de la non-puissance, c’est-à-dire du discernement et du renoncement à faire tout ce que la technique rend possible.

 

Faciles à lire, les quinze courts chapitres de ce livre sont d’une densité qui rend compte de la cohérence et de la richesse d’une pensée théologique loin d’être hors sol et intemporelle. Si Ellul, à la fin de sa vie, se désolait de n’avoir pas été entendu, son pessimisme devant l’état du monde restait « pétri d’une invincible espérance », reconnaissant que « le dernier mot revient à Dieu ».

Pèlerinage national 2023 : à Lourdes, un jubilé sous le signe de la renaissance

Analyse 

La 150e édition du Pèlerinage national de l’Assomption s’achève mercredi 16 août. Cet anniversaire a coïncidé, cet été, avec le vrai retour des pèlerins à Lourdes après plusieurs années marquées par la pandémie de Covid-19.

  • Matthieu Lasserre (envoyé spécial à Lourdes), 
 
Pèlerinage national 2023 : à Lourdes, un jubilé sous le signe de la renaissance
 
Des pèlerins pendant la messe de l'Assomption de la Vierge Marie au sanctuaire de Notre-Dame de Lourdes le mercredi 15 août 2023.MANUEL BLONDEAU/AOP.PRESS VIA REUTERS

Cette édition 2023 était attendue, à double titre. D’abord parce qu’elle représentait une étape importante : les 150 ans du Pèlerinage national organisé par la famille de l’Assomption (propriétaires du groupe Bayard, dont fait partie La Croix). Ensuite, parce qu’enfin, après trois ans de fréquentation en berne, le sanctuaire de Lourdes a retrouvé des couleurs. Et avec lui, le pèlerinage.

Ils étaient 5 700 inscrits avant l’ouverture officielle de l’événement, vendredi 11 août. Quatre jours plus tard, on dénombrait 6 000 pèlerins. « Un tout petit peu moins qu’en 2019, avant la pandémie, constate le père Vincent Cabanac, directeur du pèlerinage. On peut l’expliquer par le fait que certains jeunes de 18 à 25 ans manquent à l’appel, en raison de la concurrence des Journées mondiales de la jeunesse. »

Trois évêques invités à prêcher

Sur l’esplanade de la basilique du Rosaire, ces derniers jours ont illustré une effervescence retrouvée. « Nous n’avions pas vu cela depuis le début de la pandémie », constate David Torchala, responsable de la communication du sanctuaire, qui se réjouit notamment du retour des pèlerins étrangers. Les capteurs installés aux entrées du sanctuaire enregistrent également depuis le début de l’année une augmentation de 46 % des allées et venues par rapport à la même période en 2022.

Pour son jubilé, le Pèlerinage national de l’Assomption a souhaité s’offrir quelques « cadeaux », selon la formule de son directeur. Trois évêques ont été invités à prêcher durant l’événement : l’évêque de Tarbes-Lourdes Mgr Jean-Marc Micas, l’archevêque de Paris Mgr Laurent Ulrich et le nonce apostolique en France Mgr Celestino Migliore.

« Nous avons fait en sorte qu’il y ait un certain nombre d’intervenants durant le pèlerinage, avec 35 conférences et ateliers », ajoute le père Vincent Cabanac. Parmi les invités : sœur Bernadette Moriau, 70e miraculée de Lourdes, sœur Nathalie Becquart, sous-secrétaire du Synode des évêques, ou encore Jean-Marie Gomas, cofondateur de la Société française d’accompagnement et des soins palliatifs. Ont aussi été mis à l’honneur deux artistes catholiques en les personnes du chanteur Grégory Turpin et de l’organiste Thomas Ospital.

Une édition reflet de la diversité

Cette 150e édition a également reflété la diversité qui s’inscrit davantage chaque année, notamment avec le Pélé Mosaïque, qui accueille des personnes en situation de précarité. Ou encore le pèlerinage des Chrétiens d’Orient qui célèbre, lui aussi, son anniversaire, ses 5 ans. Lors de la première édition, en 2018, la plupart des participants de ce pèlerinage dans le National étaient des réfugiés marqués par la précarité. Les organisateurs saluent aujourd’hui leurs efforts et leur intégration. Plusieurs d’entre eux ont obtenu la nationalité française et se sont engagés à Lourdes au service des hospitalités.

Pour les 150 ans, l’opportunité a été également donnée aux pèlerins de raconter leurs plus beaux souvenirs. Pour l’occasion, une chapelle éphémère a été construite sur la pelouse située derrière la statue de la Vierge couronnée où chacun a pu inscrire la date de son premier pèlerinage à Lourdes ou y accrocher une photo. « L’idée est de symboliser ce que nous vivons ici, à savoir la fraternité », précise le père Vincent Cabanac.

Le directeur du Pèlerinage national se projette déjà dans l’avenir. « Nous n’avons pas fait ce jubilé pour dire : “On clôt une étape”, s’enthousiasme le prêtre assomptionniste. On fêtera le bicentenaire et le tricentenaire, avec ce désir de pouvoir contribuer, avec la reprise du pèlerinage, à un accompagnement approfondi des personnes isolées. » Pour de nombreux habitués, l’avenir est déjà tout tracé. C’est ce qu’exprime une hospitalière s’affairant à l’entrée du sanctuaire : « Le message de Lourdes ne se perdra pas car ici, les gens trouvent toujours quelque chose d’important pour eux, quelles que soient les turbulences de leurs vies. »

------

Plus de 20 000 personnes pour la messe de l’Assomption

La messe de l’Assomption à Lourdes, présidée par le nonce en France, Mgr Celestino Migliore, a réuni plus de 20 000 personnes dans la prairie du sanctuaire. « Ici à Lourdes, la Vierge Marie manifeste son attention constante envers les plus faibles, comme Bernadette, choisie parmi les humbles », a-t-il notamment expliqué dans son homélie. Mgr Migliore a aussi cité le pape François, qui avait reçu il y a deux mois à Rome le chapitre général des assomptionnistes et évoqué « l’apostolat des pèlerinages, à commencer par le Pèlerinage national de Lourdes dont vous avez répandu la ferveur en des pays lointains, jusqu’en Amérique latine ».

Au début de la célébration, le père Vincent Cabanac, directeur du Pèlerinage national, a lu le message du pape François pour l’occasion, qui a salué « chaleureusement les malades présents à Lourdes », qui « donnent au monde un éloquent témoignage de foi et de charité »« Plus que jamais le monde, et en particulier la France, qui lui a été consacrée de manière solennelle, a besoin de la protection de Marie face aux défis du temps présent », a écrit le pape.

Hadj 2023 : Un bilan jugé satisfaisant par le comité national de suivi du pèlerinage

Accueil > Actualités > Société • LEFASO.NET • vendredi 11 août 2023 à 22h25min 
 
Hadj 2023 : Un bilan jugé satisfaisant par le comité national de suivi du pèlerinage

 

Le Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque (CNSPM), était face à la presse ce 11 août 2023, pour faire le bilan de l’organisation du Hadj 2023. En dehors de quelques difficultés rencontrées au niveau de l’hébergement et de la restauration à Mina, le CNSPM soutient que le Hadj 2023 a été une réussite, puisque les 8143 pèlerins burkinabè, les 12 personnes décédées mises à part, ont pu accomplir les différents rites. Les agences de voyage sont pointées du doigt, quant aux manquements constatés.

 

C’est un comité de suivi, composé de 17 personnes, dont 11 issues des ministères et 6 de la Fédération des associations islamiques du Burkina, qui ont supervisé l’organisation du Hadj édition 2023. A en croire le président dudit comité, Aboubacar Kouanda, tout s’est bien passé dans l’ensemble, que ce soit les vols aller et retour, l’accomplissement des rites ainsi que la prise en charge sanitaire. Des membres du comité ont fait le tour des différents sites avant l’arrivée des pèlerins, pour se rassurer que ceux-ci seront bien logés et nourris.

Boukari Traoré, membre du comité de suivi, a rappelé que ce sont au total 17 vols qui ont été initiés et qui ont tous pu atterrir à Médine. Un voyageur en situation irrégulière et une dame arrivée sur le sol saoudien ont été refoulés. 331 colis qui étaient restés en Arabie Saoudite au cours du dernier vol retour, ont pu être ramenés et remis à leurs propriétaires. A part les deux cas d’irrégularités, Boukari Traoré affirme qu’il n’y a pas eu de difficultés majeures en ce qui concerne le transport. Au cours du pèlerinage, douze décès dont huit hommes et quatre femmes ont été enregistrés.

 


Aboubacar Kouanda souligne que des difficultés sont survenues au niveau du logement et de la restauration, à Mina et Arafat. Ces difficultés, précise-t-il, sont dues aux « pèlerins clandestins », qui ne sont pas pris en compte dans le quota officiel et qui viennent à la Mecque avec des visas de transit ou de visite et non des visas Hadj. « Nous avons eu beaucoup de clandestins cette année à Mina et Arafat. Ce qui a fait qu’il n’y avait pas assez de places pour les pèlerins réguliers. Il en a été de même pour la restauration, comme il y’avait un surnombre, la nourriture ne pouvait pas suffire pour tout le monde, certains ont eu, d’autres pas. Mais nous avons pris tout cela en compte dans notre rapport pour trouver des solutions à ce genre de situation ».

 



Aboubacar Kouanda, président du comité de suivi du pèlerinage à la Mecque

Réagissant sur la sortie médiatique du syndicat des agences de voyages qui tenait pour responsable le comité de suivi quant aux manquements constatés lors du Hadj 2023, Aboubacar Kouanda affirme que ce sont plutôt ces agences qui sont coupables. Il souligne que le comité de suivi n’inscrit aucun pèlerin.

« Ce sont les agences de voyages qui le font et qui se chargent des démarches pour l’obtention des visas. Si des pèlerins se retrouvent à la Mecque avec des visas transit, c’est bien la faute des agences de voyage », ajoute-t-il. « Toutes les imperfections constatées sont imputables aux agences de voyage, qui comptent en leur sein des agences sérieuses et des brebis galeuses, le comité de suivi ne fait que superviser le bon déroulement du pèlerinage », conclut Aboubacar Kouanda.

Armelle Ouédraogo Yaméogo
Lefaso.net

 

Conférence du GAIC à l’occasion de leurs 30 ans. Bel échange sur le dialogue islamo-chrétien aujourd’hui. En vérité et avec espoir !

David MILLIAT présente ses deux invités : Mustapha CHERIF, et Adrien CANDIARD. Il leur demande ensuite ce qu'il reste à inventer pour consolider l'amitié islamo-chrétienne, 30 ans après la création du GAIC.

Les deux invités louent chacun leur tour le dialogue islamo-chrétien : Adrien CANDIARD est rempli d'espérance du fait de l'émergence de ce qu'il pense être un "islam européen". Moustapha CHÉRIF rappelle la confiance qui s'est établie depuis la création du GAIC et argumente autour de sa conviction qu'il n'existe aucune alternative au vivre ensemble.

Puis David MILLIAT invite le public à réagir, ce qui permet aux deux invités et aux spectateurs de rendre plus palpable le travail du GAIC, au niveau international à travers le Forum mondial islamo-chrétien, ainsi qu'au niveau spirituel notamment grâce au groupe de lecture théologique "Vivre les textes".

Cliquer ci-dessous

 

Retrouvez la vidéo présentée lors des 30 ans du GAIC avec les témoignages des ancien-ne-s.