Dialogue interreligieux

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

Mauritanie: les prières collectives de l'Aïd el-Kébir annulées pour cause de Covid-19

Des passants devant l'une des mosquées de Nouakchott qui n'accueillera pas de prière collective pour l'Aïd el-Kébir ce mercredi 21 juillet (image d'illustration).
Des passants devant l'une des mosquées de Nouakchott qui n'accueillera pas de prière collective pour l'Aïd el-Kébir ce mercredi 21 juillet (image d'illustration). AFP - JOHN WESSELS

En Mauritanie, on célèbre ce mercredi l'Aïd el-Kébir. Mais il n'y aura pas de rassemblements publics cette année à Nouakchott et dans les villes de l’intérieur pour cause d’aggravation de la pandémie de Covid-19. Le gouvernement mauritanien a ordonné l’annulation des prières collectives dans les mosquées. La décision a été prise après une réunion avec les guides religieux, qui ont marqué leur accord et appelé à la prière à domicile compte tenu de la situation sanitaire.

Avec notre correspondant à Nouakchott, Salem Mejbour

Ces dernières semaines, le pays a enregistré une forte augmentation des cas de contamination. Plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de la Santé et son collègue des Affaires islamiques, ont longuement rencontré, dimanche après-midi, les membres de l’association des oulémas pour leur exposer la situation sanitaire.  

« Nous savions déjà, à notre niveau, que la pandémie était devenue grave, vu le nombre de malades révélés pratiquement chaque jour. Évidemment, ceci interpelle tout le monde. Nous avons bien compris les explications fournies par les ministres des Affaires islamiques et de la Santé », a déclaré à l'issue de la réunion le président de l’association des oulémas, Cheikh Salah.

Le flux des malades constaté ces derniers temps dans les hôpitaux engendre une forte pression sur la réserve d’oxygène. Mais le ministre de la Santé, Sidi Zahaf, se veut rassurant. « L’augmentation du nombre de patients, nous a conduit à renforcer les capacités de tous les hôpitaux en matière d’oxygène. Ceci nous permettra de sécuriser l’accueil des malades », a-t-il expliqué.

Freiner la pandémie passe surtout par la prévention. Une campagne de sensibilisation autour des gestes barrières, particulièrement le port du masque, a été organisée lundi dans tout le pays par le ministère de la Santé.

A Meaux, la mosquée Bilal détruite par les intempéries : « une véritable perte » |SaphirNews

Les orages qui se sont abattus à Meaux, en Seine-et-Marne, ce week-end ont provoqué de fortes intempéries qui n’ont pas épargné la mosquée Bilal, située dans le quartier de Beauval. Samedi 19 juin, la toiture du lieu de culte, construit sur le site d’un ancien magasin, s’est effondrée et les deux étages de la mosquée ont été intégralement inondées. « Les quantités d’eaux reçues ont été telles que les évacuations de la mosquée n’ont pas pu les supporter », explique Ouahid Abassi, le vice-président du lieu de culte, auprès de Saphirnews mardi 22 juin. L’incident, survenu après le départ des fidèles de la prière de l’après-midi (asr) à 19h, n’a heureusement fait aucune victime.

L’édifice, administré par le Collectif Musulman de Meaux et pouvant accueillir jusqu’à 2 000 fidèles, a ouvert ses portes en 2016 seulement mais il n’aura pas résisté à l’assaut des précipitations. La structure ayant été lourdement fragilisée, il est désormais fermé au public. « On va être obligé de démolir la mosquée et de tout reconstruire car les murs de l’édifice ont bougé », explique le responsable.

Le coût de la reconstruction s’annonce très important même si, pour le moment, la somme nécessaire n’a pas encore été fixée.

Lire l’article: https://www.saphirnews.com/A-Meaux-la-mosquee-Bilal-detruite-par-les-intemperies-une-veritable-perte_a28200.html">A Meaux, la mosquée Bilal détruite par les intempéries : « une véritable perte», Myriam Attaf, Saphir News, 22.06.21

Un roman miroir des tiraillements des musulmans en France

Reçu à Saphirnews

Rédigé par Myriam Attaf | Vendredi 2 Juillet 2021 à

                                                                                       Heureux comme Abdallah en France, un roman miroir des tiraillements des musulmans en France

L’avis de Saphirnews

Avec Heureux comme Abdallah en France, Karim Guellaty, juriste de formation, raconte l’arrivée dans l’Hexagone d’Abdallah, un informaticien tunisien. Cette narration sera l’occasion pour l’auteur, qui signe ici son tout premier roman, de relater le chemin vers l’intégration d’un quadragénaire, habitué à pratiquer en Tunisie un islam « tunisien », apaisé, mais qui, une fois en France, découvre que sa religion est au cœur de nombreux débats. Face à cette découverte, Abdallah va finir par se poser des questions : Quel islam doit-il pratiquer ? Quelle laïcité doit-il respecter ?

Dans cet ouvrage, ce sont ces – ou ses – réflexions que Karim Guellaty partage en racontant, du même coup, un quotidien qui n’est pas sans rappeler celui de millions de musulmans en France. Au fil des pages, on découvre l’intimité d’un mari et d’un père aimant, et son environnement extérieur dans lequel coexistent un imam qui souhaiterait le voir pratiquer un islam plus rigoriste, un patron qui questionne son attachement à la laicité, et des copains de comptoir qui ont quelques idées arrêtées sur l’Islam et l’immigration.

Tiraillé, perdu face aux injonctions des uns et des autres, le père de famille décide d’entreprendre une quête personnelle, un parcours initiatique tourné vers une meilleure compréhension de sa religion et de la laïcité française. Le lecteur va donc accompagner Abdallah dans cette quête de sens et découvrir un féru de théologie qui se rend à la bibliothèque tous les soirs pour sonder le Coran ou encore des textes de lois pour les confronter aux discours médiatiques, politiques et religieux.

Lire la suite: https://www.saphirnews.com/Heureux-comme-Abdallah-en-France-un-roman-miroir-des-tiraillements-des-musulmans-en-France_a28222.html">Heureux comme Abdallah en France, un roman miroir des tiraillements des musulmans en France, Reçu à Saphirnews et Rédigé par Myriam Attaf, 02.07.21

Byzance à l’honneur au Louvre: l’Orient aux sources de l’Occident |Vatican News

Tout récemment nommée, la nouvelle directrice du prestigieux musée du Louvre, Laurence des Cars, a annoncé la création prochaine d’un département entièrement consacré à Byzance et aux chrétiens d’Orient. Entretien avec la byzantiniste Ioanna Rapti sur la future réalisation de ce projet en gestation depuis des années, et sur ses implications.

Entretien réalisé par Manuella Affejee – Cité du Vatican

Ioanna Rapti est directrice d’étude à l’EPHE (École pratique des hautes études), spécialiste de l’histoire de l’art et de l’archéologie du monde byzantin et de l’Orient chrétien. Entretien avec la byzantiniste Ioanna Rapti <MEDIA>@https://media.vaticannews.va

Lire la suite et écouter l’entretien: https://www.vaticannews.va/fr/monde/news/2021-06/byzance-louvre-chretiens-orient-interview-rapti.html">Manuella Affejee, Vatican News, 20.06.21

L’islam à l’école, approche comparative en France et en Allemagne (audio)

L’inculture croissante des élèves vis-à-vis des faits religieux ne leur permettait pas de comprendre tel ou tel événement historique ou d’accéder au sens d’une œuvre artistique ou littéraire. Aussi un enseignement transdisciplinaire des faits religieux a-t-il été introduit à l’école en France après un long débat. Tandis qu’en Allemagne la « matière » religion dans le dispositif éducatif est garanti par la constitution. Auquel cas, la religion islamique y est reconnue et enseignée. 

C’est cette approche comparative des deux systèmes éducatifs français et allemand qui est présentée par Isabelle Saint-Martin

l_islam_a_l_ecole,_approche_comparative_en_france_et_en_alle.mp3 L’islam à l’école, approche comparative en France et en Alle.mp3  (49.99 Mo)
https://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=6f1d8c34-aeec-4d08-a2d1-1ed0ab440d67


Source : France Culture, rédaction, 02/07/21