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Les 3 points marquants du 32e sommet de l’UA

Le 32e Sommet de l'UA, le 10 février 2019.
© REUTERS/Tiksa Negeri

En Ethiopie, le 32e sommet de l'UA a été marqué par le passage de relais entre le président rwandais Paul Kagame et l'Egyptien Abdel Fattah al- Sissi. Ce poids lourd en quête d'influence sur le continent africain, soupçonné de vouloir freiner l'élan intégrationniste lancé par Kagame, s'est voulu rassurant sur ses intentions au sein de l'Union africaine. Ce sommet a également été l'occasion de désigner le prochain président de l'UA, en 2020. Il s'agira de l'Afrique du Sud.

Pour son premier discours, l'Égyptien Abdel Fattah al-Sissi a dévoilé les trois axes de sa présidence : développer les infrastructures, accélérer l'entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC), créer des emplois aussi pour la jeunesse du continent.

Et pour rassurer ceux qui le soupçonne d’être plus tourné vers le monde arabe que vers l’Afrique, Abdel Fattah al-Sissi a sorti le grand jeu. Il s’est présenté comme l’héritier de Gamal Abdel Nasser, l’homme qui, en 1963, dans cette même ville d’Addis-Abeba, avait plaidé pour un grand marché unique africain, et il a lui-même lancé « l’Egypte fera tous les efforts nécessaires pour la réforme structurelle et financière de l’UA », sous-entendu, l’Egypte soutiendra - par exemple - le projet de taxes sur les importations qui permettra à l’UA de s’autofinancer.

Pour autant, le raïs égyptien n’a pris aucun engagement chiffré à la différence de Paul Kagame, son prédécesseur à la tête de l’Union, il n’a pas fait le comptage des pays qui ont déjà ratifié le traité sur la zone continentale de libre échange ou de ceux qui ont versé leur contribution au fonds africain pour la paix. Une déléguée nous a soufflé « le maréchal al-Sissi s’est payé de mots mais pour l’instant, il n’a rien dit de concret. »

Ce sommet a également été l'occasion de désigner le prochain président de l'UA, en 2020. Il s'agira de l'Afrique du Sud (et donc de son président Cyril Ramaphosa, s'il est confirmé à son poste lors des élections générales qui doivent se tenir cette année).

La présence de deux présidents fraîchement élus

Enfin ce sommet a été marqué par la première participation de deux présidents fraîchement élus. Andry Rajoelina pour Madagascar et Félix Tshisekedi pour la RDC. Fini les critiques sur les résultats contestés des élections au Congo, les chefs d'Etats ont chacun chaleureusement félicité le président congolais comme si de rien n'était.

Félix Tsishekedi lui a profité de la tribune qui lui était offerte pour vanter cette première transition pacifique dans son pays et se présenter comme un rempart au chaos. Pas un mot là encore sur la contestation des résultats.

Seul Martin Fayulu, le grand perdant de ce scrutin, continue de demander un recomptage des voix. Dans une lettre adressée aux chefs d'Etats, il a demandé que l'UA crée un comité spécial pour la vérification de la vérité des urnes en RDC. Une lettre qui pour le moment n'a suscité aucune réaction dans les couloirs de l'UA.

 

Lees informations reçues de la part du père Pascal Kapilimba à Bamako, de l'équipe de l'IFIC et du Centre Foi et Renontre nous ont permis de mettre à jour certains articles au sujet du dialogue interreligieux.

Vous pouvez avoir accès aux anciens articles qui ont été "revisités" et quelque peu modifiés à ce propos :

1 - IFIC la fondation (lire la suite)

2 - IFIC et CFR aujourd'hui (lire la suite)

Par ailleurs, de nouveaux articles ont été créés le 10 février 2019 que vous trouverez en allant sur les liens suivants

* Programme IFIC 2019 (lire la suite)

* Dépliant IFIC (lire la suite)

* Diaporama sur le dialogue interreligieux (lire la suite)

Un voyage qui devait regrouper presque une dizaine de personnes, mais les craintes dues au terrorisme en ont diminué le nombre.

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Le dernier bulletin (décembre 2018) de ce diocèse vous est proposé ci-dessous

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Tchad: arrestation d'un colonel de police
accusé de torture

Palais de justice à Ndjamena, au Tchad. (Photo d'illustration)
© AFP/Pascal Guyot

Au Tchad, un colonel de police et ses complices, accusés d’avoir torturé à mort un présumé voleur ont été interpellés vendredi 28 décembre par les forces de police. La diffusion sur les réseaux sociaux d’images montrant les faits ainsi que la protestation des citoyens et des défenseurs des droits humains ont poussé les autorités à interpeller les auteurs du crime.

Le 12 décembre dernier, Oumar Hissein, soupçonné d’avoir commis un vol, est arrêté par le colonel Senoussi Ahmat Ochi et ses amis. Il est ensuite sauvagement torturé et les images du supplice sont filmées et publiées sur les réseaux sociaux.

Tournées au domicile du colonel Ochi à Ndjamena, les vidéos montrent la victime attachée par les bras contre un muret, une jambe pliée et criant de douleur. Quelques jours après sa capture, Oumar Hissein est mort des suites de ces séances de torture.

« Étant informés, nous avons donc instruit les forces de sécurité de nous retrouver absolument les auteurs de cet acte. La même nuit, le monsieur au domicile de qui l’acte s’est produit a été arrêté. La vidéo que l’opinion nationale et internationale est en train de suivre a été pour nous un indice, du fait de la promptitude et la vigilance des forces de sécurité. Ces quatre personnes vont répondre de leurs actes devant la loi », a déclaré le procureur de la République Youssouf Tom, qui dit s’être saisi du dossier.

De l’avis de plusieurs observateurs, c’est l’indignation provoquée au sein de l’opinion qui a poussé les autorités à réagir promptement. « Un présumé voleur ou un simple adversaire supplicié par un vis-à-vis plus puissant, ce n’est pas une nouveauté au Tchad », a ajouté en commentaire un défenseur des droits humains.

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Créer des liens! A des degrés différents, nous appartenons tous à cette grande famille des Missionnaires d'Afrique, fondée par le Cardinal Lavigerie. Comme dans toutes les familles, il est normal que nous échangions les nouvelles des uns et des autres, surtout que cette famille est dispersée sur tout le continent africain. Voilà le but de ce bulletin écrit par les Missionnaires d'Afrique, Pères et Soeurs, pour eux-mêmes, leurs familles et leurs amis. 

" Je suis homme, l'injustice envers d'autres hommes révolte mon coeur. Je suis homme, l'oppression indigne ma nature. Je suis homme, les cruautés contre un si grand nombre de mes semblables ne m'inspirent que de l'horreur. Je suis homme et ce que je voudrais que l'on fit pour me rendre la liberté, l'honneur, les liens sacrés de la famille, je veux le faire pour rendre aux fils de ces peuples l'honneur, la liberté, la dignité. " (Cardinal Lavigerie, Conférence sur l'esclavage africain, Rome, église du Gesù)

 

NOS ENGAGEMENTS POUR LA JUSTICE T LA PAIX
S'EXPRIMENT DE DIFFÉRENTES MANIÈRES :

En vivant proches des pauvres, partageant leur vie.
Dans les lieux de fractures sociales où la dignité n'est pas respectée.
Dans les communautés de base où chaque personne est responsable et travaille pour le bien commun.
Dans les forums internationaux pour que les décisions prises ne laissent personne en marge.

Dans cette rubrique, nous aborderons différents engagements des Missionnaires d'Afrique, en particulier notre présence auprès des enfants de la rue à Ouagadougou et la défense du monde paysan.

 

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

Une des grandes orientations du concile Vatican II était la prise de conscience que l'Église est d'abord le Peuple de Dieu, le Peuple de Dieu en marche vers les promesses du Royaume. Les chrétiens ne sont pas les seuls en marche sur cette route. Tous les hommes sont sur une même route du fait qu'ils ont une origine commune et que, selon le plan de Dieu, leur destinée est la même pour tous. Nous sommes en chemin avec tous nos frères et sœurs, quelles que soient leur foi ou leurs convictions.

Notre vocation de chrétiens, Peuple de Dieu au Mali, n'est autre que de contribuer à donner sens, dynamisme et joie à la marche de tous les Maliens. Être chrétien au Mali, c'est aussi accepter de vivre en permanence une grande tension intérieure : chercher l'harmonie, vivre en parfaite convivialité avec ceux que le Seigneur nous a donnés comme compagnons de route, et en même temps rester un défi, une interpellation pour eux. Pour assumer cette tension, le Centre "Foi et Rencontre" veut apporter sa modeste contribution.

La revue « En chemin » se veut donc un lien entre chrétiens, musulmans et autres croyants.

La Province des Missionnaires d’Afrique du Mali vient de faire naître un bulletin qui s’appellera « Les Cahiers Justice et Paix ». Nous souhaitons que ces cahiers soient un moyen d'information, de communication et de sensibilisation, pour tous les confrères de la Province, sur tous les sujets qui concernent Justice et Paix.