Calendrier interreligieux: avril 2020

Jeu. 2 

Rama Navami En souvenir de la naissance de Rama, avatar de Vishnou.

Sam. 4 

Qingming Fête de la pure lumière. Journée consacrée à la visite et au nettoyage des tombes familiales.

Dim. 5 

Semaine sainte et Pâques (du 5 au 12 avril: cal. grégorien) Des Rameaux (entrée à Jérusalem) à Pâques (résurrection de Jésus) avec Jeudi saint (dernier repas), Vendredi saint (crucifixion) et Samedi saint (silence de la tombe).

Rameaux (Dimanche précédant Pâques)
Les quatre évangiles racontent l’entrée de Jésus dans Jérusalem (Matthieu 21,1-11; Marc 11,1-10; Luc 19,29-39; Jean 12,12-16). Acclamé comme un roi (ou un nouveau David), il est accueilli par des rameaux agités ou posés sur le sol. La tradition de la fête des rameaux remonte au moins au IVe siècle: les chrétiens de Jérusalem y «rejouaient» la scène, sur place, en une célébration joyeuse bientôt reprise dans tout l’Orient chrétien. À Rome, au contraire, l’accent était mis, en ce dernier dimanche de Carême, sur le mémorial de la passion.
Cette fête marque en effet l’entrée dans la Semaine sainte. C’est pourquoi, l’Église catholique romaine, après le concile de Vatican II (1962-1965), a réuni les deux dimanches des Rameaux et de la Passion en un seul.
Dans la pratique catholique actuelle, on célèbre une messe durant laquelle est lu le passage relatant cet événement dans l’un des quatre évangiles. Puis les fidèles rapportent chez eux les rameaux bénis qui, dans la croyance populaire, sont réputés assurer la protection divine sur la maison.
Pour plusieurs Églises protestantes, le dimanche des Rameaux est celui où ont lieu les confirmations ou les bénédictions de catéchumènes. Cette tradition n’a rien à voir avec l’accueil de Jésus à Jérusalem. Mais la cérémonie des Rameaux ouvre la Semaine sainte.

Vendredi saint (Vendredi précédant Pâques)
Le jour de la mort de Jésus est généralement célébré de manière sobre. Pour les protestants, il est l’occasion d’un culte dont la liturgie est marquée par les récits évangéliques de la Passion de Jésus.
L’Église catholique, quant à elle, met l’accent sur la messe du jeudi soir (en commémoration du dernier repas de Jésus). En certains endroits (comme à Romont, dans le canton de Fribourg), des processions rappellent la montée du Christ à Golgotha, alors que les cloches et les orgues des églises restent muettes en signe de deuil. Dans les églises catholiques, on parcourt le chemin de croix dont les quatorze stations évoquent les principaux événements de la Passion.
Par ailleurs, le vendredi de chaque semaine rappelle la mort du Christ, raison pour laquelle on «fait maigre» ce jour-là dans la tradition catholique.

Pâques (Dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps)
La fête chrétienne de Pâques s’est greffée sur la fête juive de la Pâque (Pessah) commémorant la libération d’Égypte. Par sa mort et sa résurrection, les chrétiens ont vu en Jésus celui qui libérait l’humanité entière, en lui apportant le salut de la vie éternelle, et ont fait de la fête de Pâques le cœur de leurs célébrations. Il est impossible de dire quand exactement la fête chrétienne a acquis son existence propre, mais il est certain qu’au milieu du IIe siècle elle était déjà la fête essentielle (voire unique) du christianisme, célébrée sous deux formes: celle, hebdomadaire, du dimanche et celle, annuelle, de Pâques.
Après de longs débats, le concile (assemblée d’évêques) de Nicée (325) a fixé la fête de Pâques au dimanche après le 14 nizan (pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps), soit entre le 22 mars et le 25 avril du calendrier romain. La mobilité de cette fête chrétienne s’explique par la différence entre le calendrier juif, qui est lunaire, et le calendrier usuel, qui est solaire. La réforme du calendrier romain (par Grégoire XIII, 1582) n’ayant pas touché bon nombre d’Églises orthodoxes, ces dernières fêtent Pâques d’après le calendrier julien.
Si la célébration religieuse de Pâques ne contient pas d’éléments agraires, des coutumes «annexes» (œufs, lapins), fort anciennes et d’origine païenne, la rattachent cependant au printemps.
L’œuf symbolise le cycle de la nature, sa renaissance, voire son immortalité. L’interdiction de manger des œufs pendant le Carême a également donné de l’importance à leur réapparition sur les tables à Pâques.
Le lapin ou le lièvre, symboles de fécondité, sont, dès l’Antiquité, rattachés à la lune dans les traditions populaires. Et la lune, qui meurt et renaît périodiquement, est aussi symbole du cycle de la nature. remarquons d’ailleurs que le mot allemand Ostern, dérivé de Ost, évoque le souvenir d’une fête pré-chrétienne du soleil levant et du printemps.

Lun. 6 

Mahavira Jayanti Anniversaire de la naissance, en -599, de Mahavira, le 24e et dernier Tîrthankara. Les fidèles se réunissent pour écouter l’exposé de ses enseignements.

Mar. 7 

Annonciation (25 mars: cal. grégorien; 7 avril, cal. julien) Fête orthodoxe et catholique de l’annonce faite à Marie de la naissance de Jésus.

La fête de l’Annonciation commémore l’annonce faite à Marie, par l’archange Gabriel, de sa maternité divine. Jésus, «conçu de l’Esprit de Dieu» et «né de la Vierge», est aussi considéré par les chrétiens comme «vrai homme» et «vrai Dieu». L’Annonciation marque ainsi l’incarnation de Dieu dans l’histoire humaine. Venue de la tradition orientale, où elle est toujours célébrée, cette fête a gagné, au VIIe siècle, l’Église de Rome. En 1969, elle a été définitivement placée neuf mois avant Noël, le 25 mars, pour rappeler l’événement de la conception du Christ dans le sein de Marie. Les liturgies d’Occident consacrent également un dimanche de l’Avent à l’Annonciation, à savoir le quatrième, quelques jours avant Noël.

Mer. 8 

Hanamatsuri Au Japon (courant mahayana), commémoration de la naissance du Bouddha, célébrée à l’occasion de la fête des fleurs, ainsi nommée parce que, selon la tradition, il serait né sous une pluie de fleurs répandues par des nymphes célestes. À cette occasion, on place des images ou statuettes de l’enfant Bouddha dans des sanctuaires floraux, sur lesquelles les fidèles versent du thé sucré de chrysanthème. Comme en Chine lors de la fête du bain du Bouddha, on récupère le précieux liquide pour ses vertus curatives.

Jeu. 9 

Pessah * (9 et 10 et jusqu’au 16 avril) Pâque juive, libération des enfants d’Israël de l’esclavage d’Égypte. * Les fêtes juives débutent toujours la veille à la tombée de la nuit.

Selon certains, elle aurait son origine dans une fête de nomades, qui marquait le départ en transhumance. On immolait un agneau qui avait été rôti sans qu’on lui brise les os. On le mangeait avec du pain sans levain (azyme) et des herbes amères. On enduisait de son sang les piquets de la tente, en signe de protection, et l’on se tenait prêt à partir avec les troupeaux. On aurait ensuite interprété cette fête pour commémorer la sortie d’Égypte et la libération du peuple d’Israël (Exode 12). D’abord célébrée en famille, la Pâque est devenue ensuite l’occasion d’un grand rassemblement à Jérusalem. Après la destruction du Temple, elle a repris son caractère familial.
La Pâque a été la première et la plus importante des trois fêtes de pèlerinage à Jérusalem. Le mot Pâque, de l’hébreu Pessah, signifie le «passage» ou le «saut». Cette fête, réinterprétée au cours de l’histoire d’Israël, a toujours signifié le renouveau, le passage, la libération.

Ven. 10 

Vendredi saint Fête commémorant la mort de Jésus sur une croix.

Le jour de la mort de Jésus est généralement célébré de manière sobre. Pour les protestants, il est l’occasion d’un culte dont la liturgie est marquée par les récits évangéliques de la Passion de Jésus. L’Église catholique, quant à elle, met l’accent sur la messe du jeudi soir (en souvenir du dernier repas de Jésus).

Dim. 12 

Semaine sainte orthodoxe et Pâques (du 12 au 19 avril: cal. julien) Des Rameaux (entrée à Jérusalem) à Pâques (résurrection de Jésus) avec Jeudi saint (dernier repas), Vendredi saint (crucifixion) et Samedi saint (tombeau).

Rameaux (Dimanche précédant Pâques)
Les quatre évangiles racontent l’entrée de Jésus dans Jérusalem (Matthieu 21,1-11; Marc 11,1-10; Luc 19,29-39; Jean 12,12-16). Acclamé comme un roi (ou un nouveau David), il est accueilli par des rameaux agités ou posés sur le sol. La tradition de la fête des rameaux remonte au moins au IVe siècle: les chrétiens de Jérusalem y «rejouaient» la scène, sur place, en une célébration joyeuse bientôt reprise dans tout l’Orient chrétien. À Rome, au contraire, l’accent était mis, en ce dernier dimanche de Carême, sur le mémorial de la passion.
Cette fête marque en effet l’entrée dans la Semaine sainte. C’est pourquoi, l’Église catholique romaine, après le concile de Vatican II (1962-1965), a réuni les deux dimanches des Rameaux et de la Passion en un seul.
Dans la pratique catholique actuelle, on célèbre une messe durant laquelle est lu le passage relatant cet événement dans l’un des quatre évangiles. Puis les fidèles rapportent chez eux les rameaux bénis qui, dans la croyance populaire, sont réputés assurer la protection divine sur la maison.
Pour plusieurs Églises protestantes, le dimanche des Rameaux est celui où ont lieu les confirmations ou les bénédictions de catéchumènes. Cette tradition n’a rien à voir avec l’accueil de Jésus à Jérusalem. Mais la cérémonie des Rameaux ouvre la Semaine sainte.

Vendredi saint (Vendredi précédant Pâques)
Le jour de la mort de Jésus est généralement célébré de manière sobre. Pour les protestants, il est l’occasion d’un culte dont la liturgie est marquée par les récits évangéliques de la Passion de Jésus.
L’Église catholique, quant à elle, met l’accent sur la messe du jeudi soir (en commémoration du dernier repas de Jésus). En certains endroits (comme à Romont, dans le canton de Fribourg), des processions rappellent la montée du Christ à Golgotha, alors que les cloches et les orgues des églises restent muettes en signe de deuil. Dans les églises catholiques, on parcourt le chemin de croix dont les quatorze stations évoquent les principaux événements de la Passion.
Par ailleurs, le vendredi de chaque semaine rappelle la mort du Christ, raison pour laquelle on «fait maigre» ce jour-là dans la tradition catholique.

Pâques (Dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps)
La fête chrétienne de Pâques s’est greffée sur la fête juive de la Pâque (Pessah) commémorant la libération d’Égypte. Par sa mort et sa résurrection, les chrétiens ont vu en Jésus celui qui libérait l’humanité entière, en lui apportant le salut de la vie éternelle, et ont fait de la fête de Pâques le cœur de leurs célébrations. Il est impossible de dire quand exactement la fête chrétienne a acquis son existence propre, mais il est certain qu’au milieu du IIe siècle elle était déjà la fête essentielle (voire unique) du christianisme, célébrée sous deux formes: celle, hebdomadaire, du dimanche et celle, annuelle, de Pâques.
Après de longs débats, le concile (assemblée d’évêques) de Nicée (325) a fixé la fête de Pâques au dimanche après le 14 nizan (pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps), soit entre le 22 mars et le 25 avril du calendrier romain. La mobilité de cette fête chrétienne s’explique par la différence entre le calendrier juif, qui est lunaire, et le calendrier usuel, qui est solaire. La réforme du calendrier romain (par Grégoire XIII, 1582) n’ayant pas touché bon nombre d’Églises orthodoxes, ces dernières fêtent Pâques d’après le calendrier julien.
Si la célébration religieuse de Pâques ne contient pas d’éléments agraires, des coutumes «annexes» (œufs, lapins), fort anciennes et d’origine païenne, la rattachent cependant au printemps.
L’œuf symbolise le cycle de la nature, sa renaissance, voire son immortalité. L’interdiction de manger des œufs pendant le Carême a également donné de l’importance à leur réapparition sur les tables à Pâques.
Le lapin ou le lièvre, symboles de fécondité, sont, dès l’Antiquité, rattachés à la lune dans les traditions populaires. Et la lune, qui meurt et renaît périodiquement, est aussi symbole du cycle de la nature. remarquons d’ailleurs que le mot allemand Ostern, dérivé de Ost, évoque le souvenir d’une fête pré-chrétienne du soleil levant et du printemps.

Dim. 12 

Pâques Fête célébrant la résurrection de Jésus.

La Pâques chrétienne s’est greffée sur la fête juive de la Pâque (Pessah) commémorant la libération d’Égypte. Par sa mort et sa résurrection, les chrétiens ont vu en Jésus celui qui libérait l’humanité entière, en lui apportant le salut de la vie éternelle, et ont fait de la fête de Pâques le cœur de leurs célébrations. Il est impossible de dire quand exactement la fête chrétienne a acquis son existence propre, mais il est certain qu’au milieu du IIe siècle elle était déjà la fête essentielle (voire unique) du christianisme.

Lun. 13 

Lundi de Pâques * * Le plus souvent férié.

Lun. 13 

Nouvel An bouddhiste theravada * Premier jour de l’an 2564 du calendrier theravada qui débute en -544, date de la mort et du parinirvana (nirvana complet) du Bouddha (date fixée par la tradition, remise en cause par de nombreux spécialistes). * ±13-14 avril, correspond à l’entrée du soleil dans la constellation du bélier. Ce point variant d’environ 1 degré tous les 72 ans, la date s’en trouve ainsi légèrement modifiée au fil du temps.

Mar. 14 

Nava-Varsha Nouvel An solaire hindou, parfois célébré le 13 avril.

Baisakhi / Vaisakhi Institution de la khalsa, la communauté, par Guru Gobind Singh. Ce jour-là, le drapeau qui flotte sur chaque temple sikh est changé.

Naissance (parkash) de Guru Nanak * (en 1469 au Penjab) Premier de la lignée des dix fondateurs sikhs. * Souvent célébrée en novembre, lors de la fête indienne de Karttika Purnima.

Ven. 17 

Vendredi saint (orthodoxe) Fête commémorant la mort de Jésus sur une croix.

Le jour de la mort de Jésus est généralement célébré de manière sobre. Pour les protestants, il est l’occasion d’un culte dont la liturgie est marquée par les récits évangéliques de la Passion de Jésus. L’Église catholique, quant à elle, met l’accent sur la messe du jeudi soir (en souvenir du dernier repas de Jésus).

Dim. 19 

Pâques (orthodoxe) Fête célébrant la résurrection de Jésus.

La Pâques chrétienne s’est greffée sur la fête juive de la Pâque (Pessah) commémorant la libération d’Égypte. Par sa mort et sa résurrection, les chrétiens ont vu en Jésus celui qui libérait l’humanité entière, en lui apportant le salut de la vie éternelle, et ont fait de la fête de Pâques le cœur de leurs célébrations. Il est impossible de dire quand exactement la fête chrétienne a acquis son existence propre, mais il est certain qu’au milieu du IIe siècle elle était déjà la fête essentielle (voire unique) du christianisme.

Lun. 20 

Ridvan (du 20 avril au 1er mai) Annonce par Baha’u’llah de sa mission prophétique en 1863.

Ven. 24 

Ramadan * (du 24 avril au 23 mai) Mois de jeûne strict et d’abstinence du lever au coucher de soleil. * Date variable (1 à 2 jours) en fonction de l’observation de la lune.

Le jeûne du ramadan correspond au 9e mois du calendrier hégirien. Prescrit dans le Coran (notamment sourate 2, v.  185), il constitue l’un des cinq piliers de l’islam.
Le jeûne du ramadan requiert de toutes et tous les musulmans adultes et en bonne santé de s’abstenir de toute nourriture et boisson, de n’absorber aucune substance (fumée comprise) et de ne pas avoir de relations sexuelles de l’aube au coucher du soleil. Des dispenses ou des renvois à une période ultérieure sont prévus pour les voyageurs, les femmes enceintes et naturellement les malades.
De fait, les musulmans se retrouvent couramment à la tombée de la nuit pour rompre le jeûne en partageant du lait et des dattes; ils poursuivent par un repas auquel il est recommandé d’associer les plus pauvres en signe de solidarité entre membres de la même communauté. Le ramadan est pour les fidèles un effort sur soi-même qui associe corps, cœur et esprit dans le souci de marquer la priorité que l’on doit à Dieu. La privation de nourriture ne vaut pas pour elle-même mais pour la place qu’elle laisse au rappel de Dieu, créateur de toutes choses et miséricordieux pour celles et ceux qui se tournent vers lui.
Pour beaucoup de musulmans, le mois de ramadan est également l’occasion de fréquenter les mosquées pour y effectuer des prières durant la nuit. Il s’achève par la fête de la rupture du jeûne (Aïd al-Fitr), où les musulmans aiment à se retrouver dans la joie de l’effort réalisé pour Dieu.

Dim. 26 

Akshaya Tritiya Commémoration du jour où Rishabha, le 1er Tîrthankara, mit fin à un jeûne continu d’une année. Cette journée d’austérité est considérée comme propice au don et à l’aumône en faveur des moines et moniales.

Jeu. 30 

Fête du bain du Bouddha * En Chine (courant mahayana), commémoration de la naissance du Bouddha. Ce jour, on asperge d’eau une statue du Bouddha enfant. Le liquide récupéré est ensuite distribué aux fidèles qui lui attribuent le pouvoir d’écarter les maladies et de prolonger la vie. * Sous réserve de confirmation officielle.


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