Au Mali, tensions après la convocation de l’imam Dicko chez le procureur | La Croix Africa

Après son discours, samedi 29 février, dans lequel il apportait son soutien aux enseignants en grève et critiquait durement la mauvaise gouvernance, l’imam Mahmoud Dicko, une personnalité influente du Mali, ancien président du Haut conseil islamique et parrain d’une Coordination de sympathisants (Cmas) a été convoqué, mardi 3 mars, chez le procureur de la République.

À la date indiquée, des milliers manifestants sont descendus dans les rues. La convocation a finalement été annulée.

Pour éviter des débordements, le procureur de la République du Mali a dû annuler la convocation de l’imam Mahmoud Dicko, mardi 3 mars. Et pour cause, des milliers de partisans de cette personnalité influente du Mali, ancien président du Haut conseil islamique et parrain d’une Coordination de sympathisants (Cmas) s’étaient massés dans les rues autour du tribunal de la commune 5 de Bamako où le religieux avait été convoqué.

Selon RFI, un membre du gouvernement malien se serait même présenté au domicile du dignitaire musulman pour présenter des excuses et annoncer l’annulation de la convocation.

Tout a commencé samedi 29 février à Bamako, lors d’une rencontre pendant laquelle l’ancien président du Haut conseil islamique du Mali a soutenu les enseignants en grève, vivement critiqué la mauvaise gouvernance au Mali et annoncé une marche vendredi 6 mars.

Lire la suite: Au Mali, tensions après la convocation de l’imam Dicko chez le procureur – La Croix Africa, Lucie Sarr avec RFI, 05.03.20