« L’histoire du Proche Orient » 10 000 ans de civilisation

 

couv histoire proche orent GILLESNous ne pouvons pas rester ignorants ou passifs devant tous ces événements qui ensanglantent non seulement le Proche Orient mais aussi bien des pays d’Europe Occidentale. Notre premier devoir est donc de chercher à mieux connaître ces peuples qui nous font face au-delà de la Méditerranée. C’est pourquoi nous ne pouvons qu’accueillir favorablement de hors-série qui sort de presse.

L’histoire du Proche Orient, d’hier et d’aujourd’hui, nous est présentée en 6 tableaux, très riches et très bien illustrés.

1 – De quel Orient parle-t-on ? Le Proche ou le Moyen Orient ? Un Proche Orient qui reste au cœur de notre histoire.

2 – Un berceau de civilisation : nous sommes véritablement face aux sources de notre patrimoine culturel. On y relate la naissance de l’écriture, une évolution vers le monothéisme. On y évoque les Assyriens et Babyloniens, les Perses, Darius le grand . . . .

3 – Et le Proche orient devint arabo-musulman : L’Islam réveille les rivalités séculaires. On fait mention du Califat, des croisades, des Mamelouks, de l’Empire Ottoman sans oublier les génocides arméniens et assyro-chaldéens.

4 – Présence occidentale et rêve panarabe. C’est toute l’époque de la colonisation qui y est évoquée avec le personnage emblématique de Lawrence d’Arabie. Ce sera aussi une révolution culturelle avec la fin du nomadisme mais la permanence de l’esprit bédouin. C’est aussi à cette période que se noue l’engrenage de la violence.

5 – Le coup de tonnerre islamiste. Cela concerne le choc et l’échec de l’Islam politique. Nous passons des « Frères Musulmans » au djihadisme en trois générations.

6 – Décomposition ou recomposition : demain sera-t-il meilleur, une région apaisée ou non ? Des échos sur la Syrie, Turquie, Israël/Palestine, Iran.

La revue s’achève ensuite sur un grand entretien avec le bien connu Amin Maalouf, de la page 178 à 182. L’ensemble se conclut avec 2 pages de bibliographie complémentaire.

Un numéro à ne pas manquer par tous ceux et celles qui veulent vibrer en communion avec tous ces peuples qui ont déjà beaucoup souffert et dont le destin reste encore problématique. Gilles Mathorel

L’histoire du Proche Orient, 10 000 ans de civilisation. Hors-série : Le Monde La Vie – juillet 2016 – 186 pages – 12.00€

 

L’obsession des droits de l’homme, arme pour l’islamisme

 

XVMfc27a850-4cfe-11e6-bee6-a9412e1d6494pour faire progresser leur projet politique, estime le professeur Jean-Louis Harouel. Par-delà les massacres perpétrés par les djihadistes, l’islamisme dispose d’un outil de combat moins spectaculaire mais aux effets immenses: les droits de l’homme. Alors qu’ils sont sa fierté et constituent la seule identité qu’elle revendique aujourd’hui, la France se trouve mortellement handicapée par eux dans sa confrontation avec l’islamisme. En effet, un système de droits individuels jadis conçu pour protéger un peuple contre les excès d’autorité de son État devient dangereux pour ce peuple dans le contexte actuel.

Cela vaut d’ailleurs pour l’ensemble de l’Europe occidentale. Elle est visée par une guerre de civilisations, ce que même des hommes d’État français de gauche ont fini par reconnaître. Dans cette guerre, l’islamisme espère s’appuyer sur les populations musulmanes installées sur le sol européen. Cette immigration musulmane concerne des territoires entiers et y installe sa civilisation, ses minarets, ses modes de vie, ses prescriptions et interdits alimentaires, ses comportements vestimentaires. Avec pour conséquence de pousser les autochtones à déménager vers d’autres zones. Toutes les personnes originaires de pays musulmans ne sont évidemment pas des terroristes en puissance, bien loin de là. Mais un grand nombre d’entre elles sont en situation de conflit civilisationnel avec l’Europe. Le port systématique du voile ou du foulard (hidjab) en est un signe majeur. Or les revendications identitaires arabo-musulmanes sont le terreau où se nourrit l’extrémisme islamiste.

Les droits de l’homme, désormais obsédés de non-discrimination, sont devenus une religion séculière fonctionnant comme une machine de guerre contre les nations.(Source : Le Figaro/18.07.16/ Par Jean-Louis Harouel)

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Le paradoxe de devenir chrétiens

 

untitledDes milliers de réfugiés musulmans arrivés en Europe depuis octobre dernier se sont convertis au christianisme dans les différents pays d’accueil. Parvenus dans un pays européen, beaucoup de ces musulmans de Syrie, d’Irak, d’Iran et d’Afghanistan,  découvrent que, dans le christianisme, « Dieu est amour, et un amour miséricordieux », capable de pardonner à l’infini à ceux qui se repentent de leurs péchés et le trouvent « révolutionnaire”, selon le journaliste libanais, Camille Eid, correspondant pour la presse italienne au Moyen-Orient.(…)

Dans une récente interview accordée au magazine italien Tempi, le journaliste a développé son point de vue : il y a une dizaine d’années encore, de nombreux musulmans cohabitaient avec les chrétiens dans leur pays d’origine, mais sans avoir accès à la Bible. Avec la découverte de l’Évangile, ils cherchent des réponses ailleurs que dans un islam de plus en plus répressif. Interrogé sur le paradoxe qu’il y ait en Occident des conversions à l’islam, alors qu’on enregistre des milliers de conversions de l’islam au christianisme (au catholicisme et à d’autres églises chrétiennes), Camille Eid répond :

« C’est paradoxal à double titre : de nombreux Occidentaux sont attirés par l’idéologie de la mort au point de tout quitter pour aller se battre aux côtés de l’État islamique, tandis que ceux qui ont subi la violence du fondamentalisme islamique et la soumission, sans raison, aux ordres de la loi coranique, changent en découvrant les commandements de l’amour. Mais beaucoup le font précisément à partir du Coran. En effet, percevant que Jésus ne peut pas être seulement un prophète et poussés par la curiosité, ils le redécouvrent comme le “Dieu de l’Évangile”. »….

On pourrait citer des chiffres dans d’autres pays : Italie, Grèce, Espagne, Malte, Chypre, Roumanie, Hongrie, Bulgarie, Pologne,  République tchèque, etc. Souvent, les statistiques manquent, car pour les baptêmes on n’indique pas la « provenance » religieuse du catéchumène, ou parce que les baptêmes n’ont pas été enregistrés. Dans les cas de l’Allemagne et de l’Autriche, les autorités religieuses font preuve de prudence devant les conversions de musulmans, car celles-ci doivent être authentiques, et non une manière de s’intégrer dans le pays. (Source : Aleteia/12.07.16/Salvador Aragonés)

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